Tome 3 : Celles dont le nom fait frémir [Sorti le 10 juin 2019]

Branle-bas de combat à Sainte-Victoire : les Dévoreuses arrivent !

Les mercuriens et leurs nouveaux alliés doivent faire face à la plus grande menace qu’ils aient jamais affrontée et le sort semble se liguer contre eux. Déjà attaqués dans l’ombre par les individualistes de Maréchal et les Indicibles menés par Orchua, voilà qu’un général ambitieux tente de profiter de la situation pour prendre le contrôle des brigades et que la flotte austrénienne attaque.

La plus importante bataille des mercuriens s’annonce bel et bien serrée !

Celles dont le nom fait frémir conclut la série Kerys, trilogie mariant action, steampunk et ambiance lovecraftienne, le tout sous forme de comédie !

Catherine Loiseau est une auteure nordiste de fantasy, science-fiction et steampunk. Elle a publié de nombreuses nouvelles, ainsi qu’une série steampunk humoristique : La Ligue des ténèbres. Quand elle n’écrit pas, elle partage son temps entre la couture de vêtements d’inspiration victorienne et l’apprentissage de l’escrime de la Renaissance italienne.

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Extrait
— Les perturbations proviennent de par-là, déclara Léo.
Elle pointa du doigt une porte au fond sur la droite.
— Allons-y, alors.
Ils s’y engagèrent et débouchèrent sur un couloir, qui menait à une sorte de hall. À gauche montaient des escaliers en colimaçon. À droite partait un couloir où s’ouvraient de petits ateliers. Les mercuriens s’arrêtèrent, le temps qu’Éléonore prenne de nouvelles mesures. Un silence de mort régnait en cet endroit. Honoré n’aimait pas cela.
Un bruit retentit soudain, celui d’un morceau de métal qui tombait. Un deuxième les fit sursauter, un désagréable déclic venu du haut. Honoré leva les yeux. Perché sur un des paliers de l’escalier se trouvait un homme, un fusil à la main.
— Attention ! hurla Honoré.
Il se jeta sur le côté. La balle ricocha là où il s’était tenu. La troupe s’égaya. Les mercuriens partirent se réfugier dans le couloir en face. Honoré n’avait pas le temps de se mettre à couvert.
— Érika ! cria-t-il.
La violoniste et ses musiciens entonnèrent une mélodie discordante qui vrilla les tympans du capitaine. Le tireur se boucha les oreilles. Honoré en profita pour faire feu. Touché à l’épaule, l’individualiste s’écroula. Malheureusement, une autre détonation retentit, un projectile le frôla. Lui, Érika et les musiciens durent s’abriter contre un mur.
— Où est-il ? demanda Honoré
— Gauche, répondit Érika.
— Couvre-moi.
Elle opina et joua de plus belle, projetant le son vers les ennemis embusqués. Il entendit un glapissement de douleur, signe que la voie était dégagée. Il sortit de sa cachette, tira et toucha l’homme. Celui-ci lâcha son fusil avant de ramasser son camarade blessé et de s’enfuir.
— Poursuivons-les ! s’exclama le capitaine.