Un avis de Catherine Loiseau. Souvenez-vous : « autant de têtes, autant d’avis »
C’est un roman étrange que celui-ci. Un roman atypique, dont j’ai pas mal entendu parler sur les réseaux sociaux, sans bien comprendre de quoi il parlait exactement. La 4e de couverture n’aide pas vraiment à se faire une idée du type d’histoire :
« Quand on est vivant, on occupe les places que les morts ont laissées. C’est la règle. » Agonie est sorcière. Félicité, passeuse de fantômes. Le silence dure depuis trente ans entre ces deux filles de berger, jusqu’au jour où la mort brutale de leur mère les réunit malgré elles. Pour recueillir ses derniers mots, elles doivent retrouver son spectre, retracer ensemble le passé de cette femme qui a aimé l’une et rejeté l’autre. Mais le fantôme de leur mère reste introuvable, et les témoins de sa vie, morts ou vivants, en dessinent un portrait étrange, voire contradictoire. Que voulait-elle révéler avant de mourir ? Qui était vraiment cette femme fragmentée, multiple ? Leur quête de vérité emmènera les sœurs des ruelles de Nice au désert d’Almería, de la vallée des Merveilles aux villages abandonnés de Provence, et dans les profondeurs des silences familiaux. Entrez dans le salon de thé. Prenez une tasse chaude à l’abri de la pluie. Écoutez leur histoire.
En ouvrant les pages Du thé pour les fantômes, je ne savais pas trop à quoi m’attendre.
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