James Potter and the Hall of Elders’ Crossing, de G. Norman Lippert, avis d’Iphégore Ossenoire

Un avis d’Iphégore Ossenoire. Souvenez-vous : « autant de têtes, autant d’avis ».

CouvertureJe traversais tranquillement un salon Discord quand on m’a glissé cet opus. « James Potter, j’ai vraiment kiffé, tu devrais essayer. » En avant donc pour James Potter and the Hall of Elders’ Crossing, par G. Norman Lippert. Aigris des fanfictions, ne fuyez pas ! C’est mitonné par un très bon auteur 😉

Nous voici donc de retour dans le monde de Harry Potter. James, son fils — à ne pas confondre avec James, son père —, s’en vient pour sa première année à Poudlard. Le premier tome se concentre sur la problématique pour James de décider s’il veut faire honneur à la légendaire réputation de son père, chef des Aurors, ou juste être lui-même. Choix qui commence par le Choipeau magique, évidemment. L’évolution du héros ne vient pas sans histoire, et le complot du tome tourne autour du retour de Merlinus Ambroisus, qui attendrait son invocation par trois reliques et son fidèle serviteur. En fait, on apprend durant le cours de technomancie, discipline enseignée par un professeur d’Alma Aleron — le Poudlard des États-Unis d’Amérique —, que le transplanage n’est pas instantané et qu’il s’agit d’écarter les atomes pour les repositionner à un temps et à une condition donnée, d’où la nécessité de visualiser le lieu d’arrivée avant de partir. Sinon, on reste coincé dans l’éther, en quelque sorte.

La force de G. Norman Lippert est de marier les réminiscences de nos lectures et la créativité de nouveaux détails dans la pratique de la magie. De coutume, les personnes qui s’essaient à la fanfiction tâchent de ne pas trop écorner le monde. L’auteur s’en libère complètement, et dans le deuxième tome, James Potter and the Curse of the Gatekeeper, il n’hésite pas à tuer un personnage emblématique pour servir son récit. De plus, l’intrigue est complète et correctement menée.

J’ai lu les deux premiers tomes d’une série qui en compte cinq, à coup de plusieurs centaines de pages, et j’ai dévoré ces récits comme rarement. Je me suis quelques fois récrié de la stupidité de James Potter, mais bien moins souvent qu’au sujet de Harry.

S’agissant de fanfictions, ces récits sont gratuits, certains sont également disponibles en audiobooks. Pour rémunérer l’auteur, il propose ses propres romans, parmi lesquels une histoire parallèle sur Petra Morganstern, qui se situe entre les tomes 2 et 3 et nous parle d’un personnage qu’on aurait aimé connaître davantage dans le tome 2. L’agglomérat de sites officiels n’est pas très instinctif pour télécharger les ePub. J’ai fini par remplacer le « .pdf » par « .epub » dans la barre d’adresse du navigateur pour les récupérer.

Aux fans de Harry Potter et aux amateurs d’anglais, je recommande très fortement cette série. Si j’avais une liseuse moderne, j’utiliserais volontiers la fonction dictionnaire par moments 😀

http://www.jamespotterseries.com/

— Iphégore.