La cité oubliée, de Hermine Lefebvre, avis de Rachel Fleurotte

Quatrième de couverture :
« Imagine, disait son père, une cité à côté de laquelle celle-ci n’est que peu de chose. Imagine la magie qui la baignait tout entière et donnait tout pouvoir à ses habitants sur les forces de la nature. Imagine l’harmonie entre les Venezians et les Êtres sous la lagune… »
Marchant dans les pas de son père disparu, Lauro recherche la légendaire Antique Cité que tous les Venezians croient engloutie à jamais. Mais le soir où il est sur le point de s’emparer d’un anneau réputé y mener, il est devancé par Clemente, un jeune homme aux talents particuliers qui semble avoir de nombreux secrets.
Tandis que des pluies inhabituelles s’abattent sur la ville, ils devront s’allier pour faire face à ceux qui tentent à tout prix de les empêcher d’atteindre la Cité oubliée.

Dans ce nouveau roman, Hermine Lefebvre nous entraîne au sein d’une ville steampunk inspirée de Venise, où magie et technologie modèlent la cité et en régissent le fonctionnement.


L’histoire de la ville se mêle aux légendes, notamment celle d’une ancienne Venezia qui aurait disparu dans un cataclysme. On découvre au fil du récit la cité lacustre et ses recoins, au travers des yeux des héros du roman.


Et si Venezia vous prend sous son charme, les trois personnages principaux, Lauro, Clemente et Fiore, vous entraînent avec eux dans un tourbillon d’actions et d’émotions. Car plus que l’aventure, la grande force de ce roman sont ses héros si attachants qu’on a du mal à les quitter à la fin de la lecture, comme des amis qu’on vient de rencontrer et avec qui on voudrait rester.


La plume d’Hermine Lefebvre est fluide, son style travaillé et ses personnages à la psychologie fouillée paraissent presque réels. On plonge dans ce récit pour ne plus en sortir jusqu’à la dernière page, qu’on tourne à regret.


J’ai adoré cette lecture et je ne peux que vous recommander d’embarquer sur une gondole en direction de Venezia.

— Rachel.