L’interdépendance T1 : L’effondrement de l’Empire, John Scalzi, avis de Catherine Loiseau

Un avis de lecture de Catherine Loiseau. Souvenez-vous : « autant de têtes, autant d’avis ». 

Résumé


L’Interdépendance : un empire de quarante-huit systèmes stellaires presque tous inhospitaliers, où l’humanité s’est implantée et dont la survie repose sur une étroite collaboration. L’Interdépendance : un millénaire de règne des grandes familles marchandes, dont la première occupe le trône de l’emperox. L’Interdépendance : le réseau des courants du Flux, seul moyen de voyager plus vite que la lumière, unique lien des mondes de l’empire entre eux. Le Flux est éternel mais il n’est pas statique. S’il se déplaçait, réduisant les colonies à l’isolement, l’humanité serait au bord du gouffre. Un jeune scientifique, une commandante de vaisseau spatial et la toute nouvelle emperox devront affronter la catastrophe annoncée.

Mon avis


J’aime bien la plume de John Scalzi, je trouve que c’est un auteur qui arrive bien à marier l’humour avec les thématiques sérieuses, et ce roman n’y fait pas exception.

On a donc un univers SF, un empire humain, dont les planètes sont reliées par des courants, qui menacent de s’effondrer. On va suivre un trio de personnages.
Cardenia, fraichement balancée Emperox, qui essaye de se faire à sa fonction et de survivre aux tentatives d’assassinat.
Marce, physicien habitant le Bout, une planète isolée, qui découvre l’effondrement des flux et dont le but va être d’avertir l’emperox.
Kiva, fille d’une famille marchande, qui comprend rapidement que la situation va dégénérer et qui va essayer de récupérer un maximum d’argent et de pouvoir dans l’histoire.

La narration est très fluide, et j’admire le talent de Scalzi pour rendre passionnant les débats politiques, les intrigues de salons et les manigances commerciales. Ça pourrait être barbant, ça ne l’est jamais, c’est un régal à lire franchement.

L’intrigue alterne entre les trois personnages, et joue à merveille de l’ironie dramatique, vu qu’on sait des choses que les autres personnages ignorent, et on voit venir les ennuis gros comme une maison.
Le livre se lit très vite, c’est très addictif et j’ai hâte de savoir la suite.

En plus, le roman est très drôle. Scalzi a un talent pour les punchlines, l’ironie et surtout les dialogues qui fusent. Ça part dans tous les sens, presque comme un épisode de Kaamelott et c’est un régal.
Mention spéciale à ma chouchoute, Kiva, qui a zéro filtre, a tendance à dire ce qu’elle pense en des termes colorés et se fout du protocole. C’est jouissif de la suivre et de voir jusqu’où elle va aller !

— Catherine.