Audrey Aragnou

Des événements fondateurs…

Le premier est la lecture du Petit Prince de Saint Exupéry. En découle un amour profond pour les textes poétiques et symboliques.
Le deuxième, une interdiction formelle par sa mère: celle d’emprunter plus de 3 livres de SF et de fantasy sur les 6 autorisés à la médiathèque où elle est inscrite. Histoire de découvrir autre chose.

Comme elle finit tout de même par grandir, à travers des études de lettres et d’histoire des arts, elle s’imprègne de Montaigne, de Gracq, d’Henning Mankell, de Terry Pratchett, touchant à tous les genres et à toutes les époques, puisque quand il y a un buffet de desserts, on ne va pas se priver de goûter à tout.

Une vie, ce n’est pas assez, entre l’écriture et diverses pratiques artistiques. Elle se dit qu’elle aimerait bien être un chat, pour en avoir huit autres.

Des félins, des pingouins (un en particulier), d’autres animaux plus ou moins fantasques ou inquiétants traversent ses textes comme autant de motifs faisant réfléchir sur l’humanité, à travers la question de l’engagement, de la liberté, la connaissance de soi et de la poésie de l’existence. La littérature ne peut se passer d’une dimension contemplative.

Elle déteste…

L’enfermement. Des gens dans des cases, des textes dans des genres.

A part ça, qui est-ce ?

Elle a été professeur de lettres, d’histoire de l’art en lycée et enseigne actuellement en arts appliqués dans les Hauts-de -France. Elle tient des carnets de listes et de théories à peu près sur tout et n’importe quoi. Une autre façon d’expliquer et de comprendre le monde, en somme, après la littérature.

Elle mène actuellement une enquête très soutenue pour chercher l’ultime gâteau battu, spécialité picarde.
N’hésitez pas à la contacter pour la soutenir à ce propos.

Bibliographie

2015 : « Tête de bocal », nouvelle publiée dans Etherval Nix Vallis (n°7)
2016 : « Une cote d’enfer », nouvelle publiée dans Etherval Eurêka (n°9)
2016 : interview sur Régis et Isabelle Goddyn, dans Etherval Eurêka (n°9)
2019 : « Le chat du réfrigérateur », dans Arkuiris Le temps revisité