Un avis de lecture de Roxanne Tardel. Souvenez-vous : « autant de têtes, autant d’avis ».
J’ai fait deux choses le jour de mes soixante-quinze ans : je suis allé sur la tombe de ma femme. Puis je me suis engagé.
À soixante-quinze ans, l’âge requis, John Perry n’est pas le seul à intégrer les Forces de défense coloniale, billet pour les étoiles, mais sans retour. Rien ne le retient plus sur Terre. Combien d’années peut-il espérer vivre ? S’engager, c’est protéger l’expansion de l’humanité dans la Galaxie, retrouver une seconde jeunesse et, à l’issue du service, obtenir le statut de colon sur une planète nouvelle. Mais qu’advient-il réellement de ces recrues ?
J’ai beau ne pas être une très grande fan de SF, ce roman fut une très bonne découverte. Mentionnons juste au passage qu’il a manqué de peu le prix Hugo, et vous aurez déjà une petite idée de la qualité du machin.
Avant de commencer, je tenais également à souligner la qualité de la traduction du titre (qui est ce qui m’a attiré l’œil au premier abord), le jeu de mots n’existant pas du tout en anglais (« Old Man’s War ») mais que je trouve vraiment excellent.
« Le Vieil Homme et la guerre » est donc un récit de SF militariste, l’auteur a d’ailleurs affirmé s’être inspiré du roman de Heinlein « Étoiles garde à vous », pour l’écrire, et notamment des quatre règles qu’il en a retenu pour créer des personnages et un récit centré autour d’eux.
Nous débutons donc sur Terre en compagnie de John Perry, notre héros narrateur, âgé de 75 ans, qui après avoir dit adieu à la tombe de sa femme part s’engager dans les Forces de Défense Coloniales (FDC). Il va rapidement découvrir toutes les avancées technologiques que possèdent les FDC, et notamment comment l’armée compte faire de son vieux corps un écrin pour un soldat digne de ce nom.
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