Exigeante
Andréa Deslacs a bientôt trente ans de lecture de SFFF derrière elle, avec un formidable pouvoir magique : elle oublie de quoi parlent les livres qu’elle sait pourtant avoir adorés. Ce qui la marque, c’est une émotion, l’univers, les personnages.
Elle a une très mauvaise réputation auprès des auteurs qu’elle lit ou relit : celle de deviner la fin des récits et les secrets des intrigues après avoir lu un simple pitch ou les premières pages… Elle adore donc se tromper dans ses hypothèses et surtout qu’on la surprenne.
Elle recherche pour ses lectures personnelles des intrigues complexes, des rebondissements surprenants – alors que pourtant tous les détails étaient là. Elle aime voyager à travers des mondes imaginaires qui vous emportent loin du quotidien. Elle approuve les textes où la volonté abat le destin, où le manichéisme est un gros mot et où les personnages créent des liens émotionnels forts avec le lecteur. Après avoir écumé les rayons des bibliothèques, elle a eu bien du mal à trouver des lectures qui conviennent à ses critères. Depuis, elle a résolu le problème : elle écrit.
Une polymorphe
Science-fiction, fantasy, fantastique, horreur, aucun genre et sous-genre ne lui font peur. Faire passer du rire aux larmes, de l’émotion intense au calme apaisant, quoi de plus enthousiasmant à lire ou à écrire ? Texte lyrique à fort écho sensitif, récit humoristique ou ambiance noire, scène d’action ou contemplative, elle passe donc d’un genre à l’autre sans se poser de question, voire au sein d’une même histoire.
Cependant, ceux qui la lisent disent qu’elle a un style inimitable, ce qui représente un mystère à ses yeux. Peut-être est-ce lié à la précision extrême de son sens du détail ? Ou bien est-ce dû à son tempérament facétieux qui veut que l’incongru scénaristique ou syntaxique s’invite parfois au milieu d’un passage sérieux ? Ou bien, il s’agit de son habitude à prendre certains mots comme leitmotiv ? Car, dans Heaven Forest, crieront-ils ou fuiront-ils au final ?
Des inclassables
La remarque « ovni » revient souvent au sujet de ses récits, car ses textes sont souvent à la croisée des genres. Elle ne s’inspire que rarement de ses anciennes lectures, même si parfois des hommages surgissent sous sa plume. Elle serait bien incapable de fournir des références littéraires relatives à ses univers. Elle pourrait citer bien plus de documentaires sur la 5e qui l’ont inspirée pour des histoires que de romans.
Les dragons ne dorment que d’un œil
Travaillant quelques modestes onze heures par jour, cinq jours et demi par semaine, on lui a souvent expliqué qu’il fallait dormir la nuit. Malheureusement, elle hante les forums d’écriture à la recherche d’auteurs talentueux à encourager et avec qui échanger. Elle redoutait non sans raison qu’internet accapare beaucoup de son temps, mais finalement, c’est tenir la présidence d’une association d’écrivains de l’imaginaire (Association des Plumes de l’Imaginaire) qui vampirise avec bonheur ses loisirs. D’aucuns prétendent qu’elle serait hyperactive. Surtout qu’elle a aussi la charge de la rédaction en chef de la revue Etherval, semestriel de SFFF. Certains prétendent qu’elle serait un dragon, elle n’a pourtant jamais mangé personne (ou alors les preuves ont disparu…).
Elle a un compte d’auteur sur FB.
Propose le début de ses récits sur wattpad.
Elle avoue que Twitter est compliquée pour elle, malgré ses essais : elle est auteure de pavé, impossible de rentrer dans le cadre du nombre de mots. Elle y a cependant un compte : @AndreaDeslacs
Elle met à jour régulièrement son site sur Heaven Forest, sur ses autres écrits, sur ses lectures et sa vision de l’écriture.
À part ça, qui est-ce ?
Thésée de l’Université de la Méditerranée avec une thèse sur la médecine dans la science-fiction, elle exerce dans la très paisible et ensoleillée ville de Marseille. D’après les dernières études épidémiologiques, il semble que ses patients se portent rapidement mieux à son contact que les personnages de ses histoires…
Bibliographie
2010 : « Ô toi ma némésis, de l’autre côté du placard », nouvelle fantastique, websérie Histoires de la pleine lune – edition Halloween, Werewolf studio, puis repris par le site YmaginèreS .
2011 : « Pour une vingt-cinquième heure », nouvelle fantastique, site YmaginèreS.
2012 à 2016 : Auteure des « Missives d’Etherval », dans la revue Etherval.
2013 : « Trahison ! », nouvelle d’imaginaire, Etherval n°1 Tu quoque fili (Trahison).
2014 : « État d’âmes », nouvelle de fantasy, Etherval n°2 Ut pictura ars magica (Peinture).
2015 : « Les Cordes Écarlates », nouvelle, anthologie Fantasmagorie 2015, Fantasmagorie édition.
2015 : « Irium », nouvelle de fantasy, revue Gandahar 5 (Intelligence végétale).
2016 : « Pour une étincelle », webzine Pénombres (Âtre et bougie)
2016 : Darkwood, tome 1 du cycle Heaven Forest, Hydralune