Un avis de lecture d’Iphégore Ossenoire. Souvenez-vous : « autant de têtes, autant d’avis »
Chacun sait ce qu’il attend d’un bon livre. Il lui suffit de prendre un ouvrage en main, de laisser ses yeux le parcourir, son esprit, vagabonder, pour rapidement déclarer que tel ou tel roman est bon. De temps à autre, l’humilité nous rattrape et l’on se corrige, le déclarant à notre goût.Je me souviens de l’un de mes professeurs d’arts plastiques qui citait soi-disant un grand peintre et nous rabâchait que voir, ça s’apprend. J’avais surtout vu qu’il adorait le chocolat, et c’est sans doute ce qui permettait à mes notes de ne pas sombrer trop bas sous la moyenne. Bref, si voir s’apprend, lire aussi. C’est pourquoi je m’amuse à dénicher des œuvres que j’estime expérimentales. Il peut s’agir d’essais comme de brèves ou longues histoires. Elles peuvent surgir au détour d’un forum d’écriture ou dans les rayonnages d’œuvres numériques autoéditées. En revanche, on ne les trouve pas chez les éditeurs dignes de ce nom, car leur travail consiste à parfaire des ouvrages, non à tenter des procédés souvent bancals.
C’est à l’occasion de l’une de ces flâneries que j’ai trébuché sur les Larmes du dragon, de Ghaan Ima. L’auteure s’inspire des mangas (japonais), et je voulais voir dans quelle mesure elle avait tenté ou réussi à transposer ces univers particuliers à la littérature. M’étant moi-même frotté au sujet dans un bref essai qui croisait Hunter x Hunter et Fairy Tail, je me doutais de la difficulté de pareille tâche.
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Merci! C’est la première analyse shonen qu’on me livre et c’est très intéressant ^-^
pour la plume oui, elle est simpliste. Peut être est ce un préjugé sur les enfants de 10 ans et l’histoire aurait mérité plus de richesse dans les mots.
Sinon, tu peux tenter Mira, c’est plus riche et plus abouti, les pouvoirs sont mieux foutus mais c’est du josei…