Un avis de lecture d’Audrey Aragnou. Souvenez-vous : « autant de têtes, autant d’avis ».
Une grotte, un homme dont le nom signifie « épargné par la couleur » , une clochette qui sonne la nuit sans que quiconque la fasse résonner, un homme sans visage qui exige qu’on exécute son portrait : l’univers de Murakami, dans Le meurtre du Commandeur est planté et nous embarque.
Abandonné par sa femme, le héros et narrateur, peintre et portraitiste, commence une errance étrange dans sa voiture, où peut-être ira-t-il « jusqu’à la lune », pour reprendre ses propres termes. Il finit par contacter un de ses amis qui lui prête la maison isolée de son père, en pleine montagne. Le père en question est peintre également, spécialiste d’une technique japonaise et en fin de vie, se trouve en maison de soins.
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