Un avis de lecture d’Audrey Aragnou. Souvenez-vous : « autant de têtes, autant d’avis ».
Tout commence par un retour : le narrateur, qui revient près de la maison où il a passé son enfance. Sans savoir pourquoi, il prend un chemin de terre qui le mène à une ferme où l’accueille la vieille Mme Hempstock. Il demande alors des nouvelles de Lettie, la petite fille qu’il a connue enfant, partie en Australie, et éprouve le besoin de réfléchir au bord de la mare.
C’est là que l’année de ses sept ans remonte à la surface.
Ses parents, qui n’avaient plus les moyens de payer la maison décident de louer sa chambre à un prospecteur d’opales, qui commence par écraser le chaton de l’enfant. Il rencontre à ce moment sa petite voisine, Lettie, de la famille des Hempstock. Trois femmes, qui vivent sans hommes, et qui se souviennent du « moment où la lune a été fabriquée ». Lointain écho des Parques antiques, elles ont la faculté, lorsqu’elles découpent un morceau de tissu dans une robe de chambre et qu’elles la raccommodent, d’enlever un morceau du temps et de modifier le cours des événements.
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